Il ne s’agit pas toujours de rupture.
Parfois, on ne se parle plus pendant des mois, voire des années, mais on sait qu’en cas de coup dur ou de joie immense, on peut s’appeler.
Et que l’autre répondra.
Pas parce qu’on se parle souvent, mais parce qu’on s’est aimés sincèrement à un moment donné.
Et que ça laisse des traces.
D’autres liens, en revanche, ne survivent pas au temps.
Ils s’effacent, presque sans fracas. Pas de conflit. Juste l’éloignement, les chemins différents, les silences accumulés.
Et c’est aussi ça, l’amitié : accepter que certaines histoires ont une fin douce, sans drame.