Face à un pervers narcissique, on doute de tout.
De soi, de sa valeur, de sa mémoire même.
On travaille plus, pour prouver. On se tait, pour éviter. On s’épuise, pour tenir.
Ce n’est pas une explosion, c’est un lent effritement.
Une fatigue sans nom. Un regard qui s’éteint un peu plus chaque jour.
Et pourtant, on continue. Parce qu’on a besoin de vivre notre vie. Parce qu’on espère que ça changera. Parce qu’on croit encore, parfois, que c’est nous le problème.
Mais ce n’est pas "juste une mauvaise ambiance".
C’est une violence insidieuse. Une domination psychologique. Un vol d’estime.