Le viol, ce n’est pas juste "un mauvais moment", c’est une intrusion brutale dans l’intimité, le corps, la dignité.
Ce n’est pas une "erreur de parcours", c’est un acte destructeur dont on ne guérit jamais vraiment.
Et trop souvent, ce n’est pas le violeur qui est interrogé, c’est la victime.
On lui demande ce qu’elle portait, si elle a dit non assez fort, si elle n’a pas "un peu exagéré".
Ce renversement, c’est une deuxième violence.
C'est un débat qui me tient a coeur?